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vendredi 31 octobre 2014

Monsieur Carotte

Je suis tombée ce matin sur une carotte rigolote alors je lui ai inventé une histoire...
Voici Monsieur Carotte

Monsieur Carotte a parfois des rêves de grandeur.
Monsieur Carotte a un pire ennemi.
Monsieur Carotte sait se faire des amies.
Monsieur Carotte a plutôt bon goût.
Dommage pour lui !
FIN
Et bon appétit !

lundi 20 octobre 2014

Le prodigieux destin de Peter


Les feuilles d'automne ont l'odeur de l'aventure

Ça y est ! Mon dernier roman est arrivé avec le début de l'automne. Peter Petons a vu le jour sur les tables des libraires. J'espère qu'il tombera entre les mains de lecteurs aimants. Je souhaite qu'il vous apporte autant de bonheur qu'il m'en a donné. Vivre avec Peter a été une longue aventure de recherche et de rédaction. A vous lecteurs de prendre votre envol à ses côtés !

Le Salon a 30 ans !

 Salon du Livre Jeunesse

Je serai sur le Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil le lundi 1er décembre pour dédicacer Peter, ses petits frères et sœurs (Bazmaru, Galymède, l'Université Invisible) et rencontrer les lecteurs. Ça se passera sur le stand de l’École des Loisirs de 10h à 12h.
Vous pouvez trouver toutes les informations sur le salon à cette adresse : http://www.salon-livre-presse-jeunesse.net/
Venez nombreux !

dimanche 14 septembre 2014

Le prodigieux destin de Peter : Inspirations

Je lisais, regardais, écoutais quoi quand j’ai écrit ce roman ?



Mais d'abord, l’intertextualité, qu’est-ce que c’est ?

La notion d’intertextualité est très étudiée par les linguistes et autres professionnels de la littérature. C’est l’ensemble des textes qui influence un auteur lors de son écriture. L’influence peut être clairement énoncée (comme dans le cas d’une citation) ou à peine consciente. Je vais étendre cette notion aux rêves, films, photos ou simples cartes postales. Tout ça dans le but de démontrer qu’un auteur en plein création n'est ni plus ni moins qu’une éponge.
J’ai choisi de traiter de l’exemple le plus récent parce qu'il a l'avantage d'être encore frais dans ma tête. Le prodigieux destin de Peter est publié chez l’École des Loisirs et sera disponible en librairie dès le 15 octobre 2014.


1 – Mes rêves

Publicité pour les librairies Steimatzk.
Le sommeil paradoxal est un drôle de monde. Je ne sais pas si c’est le fait que je sois narcoleptique, mais mes rêves sont parfois d’une complexité incroyable. Ils se peuplent de personnages complètement inconnus et de paysages jamais visités jusqu’alors. J’ai parfois l’impression d’aborder les rives d’un territoire réel, un continent en perpétuel changement modulé par des rêveurs plus hardis que les autres.
Une étrange histoire de chaudière...
Il était une fois un petit garçon installé dans une usine parcourue de gros tuyaux verts tous reliés à une gigantesque chaudière. Pour une raison inconnue, la chaudière se mit à dérailler. La chaleur augmenta tant que les tuyaux se ramollirent comme de la guimauve. Leur corps déformé bloquèrent les issues, interdisant tout échappatoire. Finalement, la pression fit exploser la chaudière. Un liquide visqueux se répandit dans la pièce comme une immense vague noire. Le garçon fut enseveli. Pourtant, il ne mourut pas. L’étrange pâte brûla ses cheveux mais épargna sa vie...
Je me réveillai le matin avec ce rêve et le nom de ce qui courait dans les tuyaux : la pâte de Polyductimère. Ainsi naquit la première idée de Peter Petons. L’histoire était tellement étrange qu’elle me hanta pendant une bonne semaine. Je finis par coucher sur le papier une première ébauche d’explication : qui était ce garçon, que faisait-il là, quelle était son histoire ?

Super Girl by Joshua Middleton
Voler !
Je ne compte plus le nombre de nuits que je passe à voler. Les rêves sont d’un réalisme saisissant. Les ailes sont l’extension de mes omoplates, je peux les plier et les déplier à loisir. J’arrive même à sentir la pression de l’air sur mes plumes et ma peau quand je vole. Mais comment est-ce possible ? Comment mon cerveau parvient-il à créer des sensation dans des muscles que je ne possède pas ? Le souvenir de ces moments de vol m'a été bien utile quand Peter a déployé ses ailes pour la première fois. Je savais ce qu'il ressentirait puisque je l'avais moi-même déjà vécu en rêve. Il ne me restait plus qu'à le retranscrire.



2 - Les livres lus

 Johannes Cabal le nécromancien de Jonathan L. Howard aux éditions Eclipses.
Pour récupérer son âme (vendue au diable il y a quelques années déjà) Johannes Cabal doit faire signer cent contrats de cession d’âme en une année. Pour ce faire il dispose d’une fête foraine ambulante et de l’aide de son frère Horst, un vampire débordant de la compassion que Johannes ne possède pas.
Ce livre n’est pas mauvais en soi, il n’est pas non plus terrible, le style de l’auteur laissant à désirer (à moins que ce ne soit un problème de traduction). Il m’a néanmoins donné envie d’en savoir plus et m’a amené à faire des recherches sur les freak show. La preuve qu'on peut aussi se laisser influencer par de mauvais livres.
Changelins (T1 Evolution) de Sophie Dabat chez Black Book Editions. J’ai lu ce roman il y a peut-être trois ou quatre ans. Je pense que l’histoire de cette jeune fille à qui il pousse des ailes m’avait marqué plus profondément qu’il n’y paraît. C’est en parcourant récemment ma bibliothèque et en tombant sur ce livre que je me suis dit qu’il y avait une familiarité avec Peter Petons. Sauf que ce sont des ailes de chauve-souris qui poussent au final sur ses omoplates.


3 - Les livres non lus

Aussi improbable que cela puisse paraître, mon imagination a été influencée par des livres que j’avais envie de lire.
Cornes de Joe Hill est l’exemple le plus parlant. Il y a des mois que ce titre est dans ma liste de livres à acheter. Mais mes ressources étant limitées, j’ai d’abord attendu que ce bouquin sorte en poche. J’en connaissais vaguement l’accroche (un homme se réveille un matin avec des cornes sur la tête) et ce simple résumé a apparemment suffi à mon cerveau puisque j’ai construit ma propre version d’homme cornu pour un personnage secondaire de Peter Petons.
Depuis, j’ai lu Cornes et je dois dire que je ne regrette absolument pas d’avoir attendu aussi longtemps. Ce livre est excellent et je n’ai pas décroché avant la dernière page. Il paraît que Joe Hill est le fils de Stephen King. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il a hérité du talent de son père.
Un film inspiré de ce roman sort très bientôt au cinéma (le 1er octobre 2014) avec Daniel Radcliffe (Harry Potter) en héros torturé. Drôle de choix d'acteur... Nous verrons comment le chouchou de Poudlard s'en sort.
Miss Pérégrine et les enfants particuliers de Ransom Riggs aux éditions Bayard. Encore un livre qui me tente beaucoup mais dont je n’ai pas encore fait l’acquisition. Néanmoins, la seule puissance de la couverture a suffi à titiller mon imagination.

4 - Les séries télés

Carnivàle (la caravane de l’étrange en version française). Un petit bijou. Cette série a été diffusée il y a presque 10 ans maintenant et elle a malheureusement été annulée au bout de 2 saison (au lieu des 6 initialement prévues) par HBO mais son ambiance fantastique a marqué ceux qui ont eu la chance de la voir. L’histoire : dans une Amérique désabusée par la crise, au cœur des années 40, Ben le fermier change de vie pour rejoindre la troupe d’un cirque itinérant. Le jeune homme possède malgré lui le don de guérison et il est tourmenté par des rêves étranges et prophétiques. Son chemin va croiser celui du révérend Justin, hanté par les mêmes visions. Les deux hommes sont liés par un destin commun dans ce monde en pleine (dé)construction. Reste à savoir s’ils en seront le destructeur ou le sauveur.
Dans une ambiance très “freak”, cette série envoûtante laisse son empreinte dans votre cerveau. Si vous avez l’occasion de la voir, ne passez pas à côté !

5 - Les photos

Burning Man
Burning Man by Trey Ratcliff
Chaque année, au mois d’août, un village temporaire se crée au cœur du désert de Black Rock dans le Nevada. Pendant une semaine, les lieux se peuplent de milliers de participants (les Burners). Ils vivent là en auto-suffisante (pas de production de déchets), s’émancipent des lois du marché (le troc remplace l’argent) pour créer une communauté où chacun exprimera son art et sa folie personnelle. Une gigantesque effigie humaine est dressée au beau milieu du site, elle sera brûlée à la fin du festival (d'où le nom de Burning Man). Sculptures, spectacles, théâtre, performances, concerts, aucun mode d'expression artistique n'est oublié. On favorise la culture du moment présent et l’interaction entre les personnes. Un temple sans religion accueille les Burners qui ont besoin de se recueillir. Lui aussi sera brûlé à l'issue du festival et reconstruit l’année suivante.
Burning Man by Trey Ratcliff
Bref, Burning Man a fait vibrer ma fibre hippie. Ce doit être une expérience hors du commun à vivre au moins une fois. J’ai découvert l’existence de ce festival incroyable grâce aux photos splendides de Trey Ratcliff (vous trouverez un lien vers son site à la fin de cet article). Certaines de ces prises de vue m’ont orienté dans mon écriture. En particulier pour l’idée du personnage d’Astaroth le cracheur de feu ainsi que pour l’aspect final de la roulotte de Peter.

Paris 1914 en autochrome
Rue du Faubourg Saint Denis. Sûrement tôt le matin.
Le musée Albert Kahn est en train de numériser des photos de Paris datant d’il y a un siècle. Grâce à un procédé inventé par les frères Lumière, on était déjà capable en 1914 de prendre des photos en couleur. Une histoire de fécule de pomme de terre colorée (voir le lien vers l'article wikipédia à la fin de l'article pour plus d’information). Bref, les prises de vue ainsi obtenues sont dans les teintes de l’époque et c’est beau. Ça m’a permis de me faire une idée de ce à quoi ressemblait la capitale au siècle dernier : le trafic, l’allure des rues, les moyens de transport, les métiers, les vêtements… Une mine d’informations visuelles.

De vieilles cartes postales glanées sur internet
Orchestre de cirque (entre deux guerres)
Rien de telles que les images d'époque. Photos de cirques, d'artistes, ce sont des instants figés pour l'éternité. Chacune raconte une histoire, à nous d'imaginer laquelle. Avez-vous remarqué la silhouette dans la fenêtre du milieu. C'est finalement cette personne qu'on ne voit pas qui est la plus intéressante de la carte postale. Qui est-elle? Pourquoi ne pose-t-elle pas devant le photographe? Vous avez remarqué aussi l'enfant à la fenêtre de gauche? Ce sont des détails de ce genre qui éveillent l'imagination.


7 - Ce dont je ne me suis pas inspirée

 On pourrait croire en lisant les chapitres précédents que je suis une passionnée du cirque. Il n'en est rien. Ma dernière expérience d'un tel spectacle remonte à mon adolescence et je dois dire qu'elle m'a franchement vaccinée. J'en garde un souvenir pitoyable. Au cours de la représentation, un cheval est tombé sur son écuyère, les funambules ont raté la plupart de leurs sauts, les deux clowns faisaient plus pitié que rire et, surtout, le dresseur a failli passer sous les griffes de ses lionnes parce qu'elles étaient en chaleur. Ah, elles étaient loin les paillettes et le ravissement que j'associais au cirque! C'est sûrement pour cette raison que j'ai voulu faire du Cirque des Merveilles (le cirque de Peter) un endroit de rêve. J'ai réécris ma propre version du cirque, la vision fantastique que j'en avais quand j'étais petite.
Bien sûr, je ne dis pas que tous les cirques sont pitoyables, je suis sûre qu'il existe encore de beaux cirques qui font rêver les enfants et leurs parents. Je dis juste que ma propre vision du cirque a été écorchée par des gens qui n'y croyaient pas eux-même.
Une dernière photo de Tray Ratcliff juste pour le plaisir. ça ne vous donne pas envie d'aller à Burning Man?

Pour aller plus loin


Voilà un article qui parle avec talent de Carnivàl

N'hésitez pas à aller faire un tour sur le site de Trey Ratcliff

Pour les fans d’Antoine de Maximy, le baroudeur est allé dormir à Burning Man : J'irai dormir à Burning Man. Ne ratez pas le bonus spécial Space cake, de quoi vous vacciner de tenter la même chose.

Un article wikipédia sur la technique de l'autochrome

Pour voir les belles photos mises en ligne par le Musée Albert Kahn, c'est par là. Mais vous pouvez aussi aller faire un tour sur le très bon site U-funk pour visionner les photos en grand


Rencontre BD à Vitry sur Seine

Yomgui Dumont et moi seront à la Bibliothèque Samedi prochain pour toute une journée autour de L'école de PAN. Venez nombreux !

mardi 8 avril 2014

Super-héros !


Enfant, je ne lisais pas de comics (j’étais plutôt Yakari et journal de Mickey). J’ai donc découvert les super-héros à la pré-adolescence en regardant des dessins animés (X-men et Batman) et des séries télés (Batman, Flash, Superman, Hulk, Wonder Woman, Smalville…). Que de bons souvenirs même si toutes ces séries ont pas mal vieilli !
Depuis quelques années, on assiste à une véritable émergence des films de super-héros. Batman avait ouvert la voie, les X-men puis Spiderman ont achevé de démocratiser le genre. Les comics sont reconnus comme des BD à part entière, leurs auteurs sont désormais des super-stars (il suffit de voir le nombre d’apparition de Stan Lee en guest dans les films de la licence Marvels), le musée Art Ludique de Paris a même inauguré le 22 Mars 2014 une exposition consacrée à l’Art des Super-Héros.
X-men, Avengers, Thor, Iron Man, Kick-Ass... Un vrai régal. Pourtant, il ne faudrait pas oublier que nous avons de notre côté de l’Atlantique de très bonnes séries de super-héros : je suis fan d’Hero Corp (de Simon Astier) et du Visiteur du Futur (de François Descraques).

Super-pouvoirs !

J’ai toujours été intriguée par les super-pouvoirs. Comment ils apparaissent, comment les héros apprennent à les manipuler alors qu’ils sont souvent les seuls à les posséder… C’est aussi ce qui m’a amené à imaginer l’histoire d’enfants avec des pouvoirs. L’école de Pan est un lieu idéal. La Directrice et les professeurs, eux-même dotés de dons hors norme, sont tolérants et rassurants. L’avantage en créant un univers comme celui-là c’est que tout est à inventer : les personnages, les objets magiques, les méchants, les décors et les intrigues. On peut s’en donner à cœur joie !
Quand je manque d’inspiration pour créer des pouvoirs, je vais flâner sur internet. J’y ai un jour déniché ce super diagramme qui recense tous les pouvoirs déjà utilisés dans les comics tout en les rattachant à leurs super-héros respectif. 

C’est en réalité le modèle réduit d’une affiche vendue sur le site de popchartlab à cette adresse.
Sur la toile, parmi les sites de geek, How to carve roast unicorn (comment découper une licorne rôtie pour les non-anglophones) reste une adresse de qualité. J’y ai déniché deux planches de Philip Haragos, How to become a super-hero , très utiles.




Super-enfants !

Les enfants de l'île de Pan ne sont pas des super-héros, ils sont justement sur l'île pour apprendre à maîtriser leurs pouvoirs. Ils sont en pleine croissance, tout comme leur don. Il fallait donc leur attribuer des facultés bredouillantes, leur laisser une marge de progression. Mettre en scène des héros sûr d'eux et de leurs capacités n'est pas intéressant. Voir des pré-ados empêtrés dans des problèmes de leur âge l'est beaucoup plus. Sinon, à quoi serviraient les adultes ? Les profs, tous dotés de super-pouvoirs, sont là pour les guider et les conseiller. La Directrice est très forte par exemple, elle maîtrise la météo et peut déclencher une tornade en quelques secondes quand elle est en forme.
Je terminerai par une petite présentation rapide des personnages principaux de l’île de Pan. Je me suis amusée à créer les avatars des enfants sur FaceYourManga. J'ai essayé de les faire coller au maximum aux dessins de Yomgui mais ce n'est pas évident.


Félix
Notre héros possède des griffes, des canines acérées, une queue de félin et des sens plus développés que la moyenne. C’est un garçon gentil mais il ne faut pas le provoquer car il ne refuse pas une bonne bagarre. C’est à cause de cette tendance à s’emporter facilement qu’il a été renvoyé de ses précédents établissements dits “classiques”. Il a trouvé à l’école de Pan une vraie écoute et des copains sincères.
Son super-héros préféré : Wolverine.
Wolverine by Skottie Young

Bilal
Colocataire et meilleur ami de Félix, Bilal est le rigolo de la bande. Il est fasciné par les monstres de toutes sortes, raison pour laquelle sa fête préférée est Halloween. Son pouvoir exceptionnel de passe-muraille le rend un peu prétentieux. Son rêve est de devenir un grand super-héros qui sauve le monde.
Son super-héros préféré : Euh… Superman ? Non, Iron-man ! Non, Flash !…

Flash by Little League

 
Aglaé
Fine et intelligente, la fille chauve-souris apprécie autant ses amis garçons (Bilal et Félix) que ses amies filles (Rebecca et Anya). Elle aime planer dans les courants d’air chauds et écouter les bruits de la nuit. Elle peut se montrer un brin jalouse surtout lorsqu’il est question de Bilal.
Son super-héros préféré : Batgirl.



Batgirl by Karioks
 
Iruka
Avec sa peau bleue et sa grande taille, ce garçon-dauphin se fait rapidement remarquer. Pourtant, c’est un garçon discret et observateur. Il passe beaucoup de temps à la piscine ou dans les profondeurs du lac qui baigne l'île. Son pouvoir de sensitif le rend très sensible aux émotions.
Son super-héros préféré : le Professeur Xavier.


Professeur Xavier by Ivan Camelot

  
Nesys
Ancienne prêtresse de l’Egypte Ancienne, Nesys a passé plus de 2000 ans à l’état de momie avant d’être libérée par Rebecca et Anya. Elle ne connaît rien de notre monde même si elle s’adapte vite grâce à la prévenance de la Directrice qui l’a adoptée. Elle possède le pouvoir de guérison.
Son super-héros préféré : qu’est-ce que c’est un super-héros ?
 
Rebecca
La colocataire et amie d’Aglaé est capable d'allumer des ampoules et de désactiver des alarmes d’une pichenette. Enfin, quand elle maîtrise bien son pouvoir électrique parce que, le plus souvent, elle explose plutôt les ampoules et électrocute ses amis par inadvertance.
Son super-héros préféré : Thor.


Ambre
Fille invisible. Ce que préfère cette belle blonde c’est provoquer des quiproquos grâce à son pouvoir. Ancienne élève de l'Institution du Pré des Asphodèle, elle a réussi à intégrer l’école de Pan grâce à son lien de parenté avec son oncle Samuel, le conseiller d’éducation de l’île.
Son super-héros préféré : Loki.


 Anya et Nadya
Filles-glaçon. Les jumelles possèdent un pouvoir réfrigérant redoutable quand elles le combinent. Elles ont du mal à supporter longtemps de fortes chaleurs. Leur super-héros préféré : Bobby Drake alias Iceberg des X-men.





Crayonné de Yomgui Dumont


La Directrice
Elle veille sur les enfants de l'école de Pan avec bienveillance et autorité. Sa capacité à contrôler la météo est bien pratique sur une île puisqu'elle peut rendre son accès impraticable avec une bonne tempête sans gêner le voisinage pour autant.
Son super-héros préféré : Tornade des X-men.





Tornade (alias Storm en anglais) by Sean Galloway
Crayonné by Yomgui Dumont


Samuel
En tant que Conseiller d'éducation, il se doit d'être sévère. Il est le gardien de l'île car son pouvoir de géolocalisation lui permet de savoir à tout instant qui pose le pied sur l'île, ami ou ennemi. C'est un type cool qui aime écouter du rock et jouer de la guitare à ses heures perdues. Il veille également sur Ambre, sa nièce, dont il a la garde depuis qu'elle a rejoint l'école de Pan.
Son super-héros préféré : Batman.



Batman by Lomkikour




Pour aller plus loin :
Pour les amateurs d'illustrations, voici le Deviant Art d’Ivan Camelot et également celui de Karioks ainsi que celui de Skottie Young et enfin le Deviant Art de Sean Galloway
Mais aussi le site de Lomkikour alias Jeremie Decalf. Tout comme celui de Yomgui Dumont

Un article de 20 minutes sur les Super-héros et l’expo qui a lieu en ce moment au Musée Art Ludique: Comment les super-héros ont conquis notre imaginaire ainsi que le site du Musée Art Ludique 
Vive la pub, un site qui recense toutes les publicités exploitant le mythe du super-héros. Super-complet !
Le site du Visiteur du futur : pour revoir les saisons précédentes de cette excellente série et ne rien rater de l'actuelle
Vous trouverez des infos au sujet de Herocorp sur France 4.

lundi 27 janvier 2014

Les Chroniques dans les Essentiels

Ce matin, j'ouvre ma boite aux lettres. Surprise ! Un colis de l’École des Loisirs m'y attendait. Il s'agissait du nouveau catalogue des Essentiels. Voici comment l'éditeur présente cette sélection :
"Des livres ? Vous ne trouvez pas qu'il y en a trop ?" entend-on dire souvent.
Ce qui est certain, c'est que, s'il y a beaucoup de livres, bon nombre d'entre eux sont volatiles, consommables, éphémères. Ils durent à peine le temps d'une saison puis disparaissent sans laisser de traces.
Et puis il y a les autres : ceux qui marquent à jamais leurs lecteurs, ceux qui traversent allègrement leur temps et sautent de génération en génération, ceux qui ne vieillissent pas, ceux qui restent encore des nouveautés pour les lecteurs qui les découvrent des années après. Ceux que l'on n'oublie pas ou, si on les a oubliés, que l'on a tant de joie à retrouver et tellement envie de faire découvrir aux autres.
C'est à ceux-là qu'est consacré ce catalogue.

Je feuillette la sélection de mon éditeur, séduite par ses choix, reconnaissant quelques titres déjà lu et fort appréciés quand soudain mon œil s'arrête sur une page. Pendant quelques secondes, mon cerveau égaré tourne à vide en se disant : "Tiens ? Pourquoi ce bouquin me dit quelque chose ?" Puis l'étincelle se fait : "Mais enfin ! C'est mon livre !"
Les Chroniques de l'Université Invisible sont dans le catalogue des Essentiels ! Quel honneur ! Je suis entre Malika Ferdjoukh et Anne Fine. Ça me file des papillons dans la poitrine rien que d'y penser. Merci l’École des Loisirs de croire en mes Chroniques!
Le nouveau catalogue et sa forme très originale de bloc à spirales

Le choc : Les Chroniques dans les Essentiels